jeudi 3 mai 2012

périmètre sécurisé, chef !



c'est fait. j'ai crapahuté en reco à 900 km d'ici pour sécuriser le périmètre, en vue d'y rassembler mes troupes dans deux mois.

j'ai défoncé la porte de la maison, que j'ai visité arme au poing, fouillant chaque recoin. après ça, j'ai interpellé un groupe d'otoctones qui vivait là pour les interroger afin d'être sûre qu'ils ne préparaient pas un mauvais coup avant d'abandonner le territoire. la plus récalcitrante fut la plus jeune, 5 ans, qui n'a cessé de m'affirmer qu'ils étaient six, alors que je n'en comptais que cinq, et franchement, les blagues sur le niveau intellectuel des rambos sont infondées, je sais quand même compter jusque six ! jusqu'à ce que je comprenne qu'elle parlait du chien, un rase-motte camouflé dans ses jambes. je les ai jetés au trou tous les deux.

après ça, j'ai fait le tour de la ville, j'ai rampé derrière des palmiers, dézingués des ennemis déguisé en vieux-au-bistrot, torturé quelques indigènes pour les faire cracher le morceau, à savoir l'emplacement exact du supermarché pour le ravitaillement, de la station-service pour les explosifs et des boutiques de fringues les plus proches.

sur ce, j'ai dégotté une école de danse classique, terrée en pleine zone ennemie pour mes rambinettes qui veulent apprendre à faire des pointes. j'ai quand même obtenu qu'elle garde un tutu camouflé et la mitraillette à porté de main, saut de biche ou pas.

avant de quitter la zone, j'ai placé des mines dans les champs tout autour (j'ai épargné les vignes) et j'ai placé un guetteur en haut de chaque palmier.

avec ça, c'est sûr, on va bien s'intégrer ...           

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire