mercredi 30 mai 2012

j'ai fait un tour



j'ai fait un tour.
je suis allé en Grèce, à Rome et en Egypte, antique, faut au moins ça. j'en ai profité pour saluer mes copines, Isis, Hathor et Mâât. je suis remonté par la Mésopotamie (oui, j'ai pas peur des détours), où j'ai cherché la belle Ishtar et sa consoeur Inanna, dont j'ai enfin vu de mes yeux vu quelques traces. une vraie récompense pour moi !
bon, j'avais aussi été saluer Monna Lisa, mais admettons-le, c'est plus par politesse et réflexe conditionné. non, je n'ai rien contre cette femme, au contraire, à une période, on m'a surnommé Monna ... ouaich, vous allez me dire, autant pour l'explication de cette comparaison ... faut dire que je suis genre méga calme, et quand j'ai pas le même humour que les gens qui m'entourent, ben, c'est le sourire le plus grand qu'on obtient ... oui, il paraît que je suis différente, marginale dirait ma maman (!!!), voire tordue, pour certains.
ça me va, j'assume !
bref, trève de blabla, tout ça pour dire que j'ai visité le Louvre, enfin, après des années à dire "il faut que j'y aille il faut que j'y aille il faut que j'y aille il". à un mois de mon déménagement vers l'autre bout du bout du monde, c'était le moment ou jamais !
et, comme tout le monde sait que je suis une intellectuelle, il faut que je l'avoue ...
... j'ai kiffé grave !!!           

mardi 22 mai 2012

le mot de passe



la saison des festivals médiévaux a recommencé !
ni une ni deux, j'ai filé dans le placard sous l'escalier, lampe de poche au poing, corde de sécurité autour de la taille, petits cailloux blancs à semer, et j'ai ressorti les nombreux gros sacs plein de nos tenues de circonstance. j'ai attrapé Petite Chérie, l'ai toute moyen-âgisée, dans sa jolie robe, coincé sa tendre tête dans sa coiffe assortie, avant de courrir après Fille aînée, lui faire subir le même traitement, arc et flêches en sus. pour finir, j'ai tourné sur moi-même, façon wonder-woman en robe longue, j'ai fixé ma dague à la ceinture, chaussé mes bottes et me suis coiffé, avant de préparer l'Homme, à moitié malade, mais plein de bonne volonté, version archer.
nous nous sommes tassés dans notre charriotte du diable, diretion le château. entre spectacle équestre, troubadours et autres saltimlbanques, fauconniers, jeu de quilles et tir à l'arc, le moyen-âge-du-XXI°siècle a du bon !
bon, Petite Chérie fut mitigée, sur ce coup-là. il faut dire qu'elle a bien failli être jeté au cachot ! si !
au détour d'un chemin , deux templiers armés de lance se font signe à notre approche , laisse passer l'Homme-archer et ferme le passage de leurs lances devant Petite Chérie !
- as-tu un droit de passage ?
- ... !!!
- dans ce cas, connais-tu le mot de passe ?
- ... ... !!! !!!
- vas voir le garde, là, derrière. il te donnera le mot de passe.
- ... ... ... !!! !!! !!!
Petite Chérie étant vaguement tétanisée, je la prend par la main, l'emmène devant le garde et lui souffle à l'oreille "vas-y, demandes-lui le mot de passe, il est gentil !" auquel ma damoiselle me répond d'un "naaaaaan" agonisant. Fille Aînée prend donc les choses en main et s'approche du garde.
- c'est quoi le mot de passe ?
- flo-ri-mont
- qué ?
- flo-ri-mont
- d'accoooord !
nous repartons vers le passage et les lances croisées. le templiers regarde Petite Chérie
- alors, quel est le mot de passe ?
Petite Chérie se glisse derrière mes jambes, disparaissant carrément à la vue des soldats. Fille Aînée se tourne vers moi
- c'set quoi, déjà ?
- flo-ri-mont
- florimont !!!
les lances s'écartent et les templiers sourient à Petite Chérie, ou du moins au morceau de robe qui dépasse derrière mes jambes.
l'inquiétude de la damoiselle repris à chaque fois qu'elle apercevait une grande croix rouge sur tunique blanche. et dans un festival médiéval, y'en a !
quand l'averse a commencé et qu'on a décidé de partir, je crois avoir décelé un peu de soulagement dans son "oh non, pas déjà"
on remet ça dans deux semaines ...
... de toute façon, on a le mot de passe !

jeudi 10 mai 2012

ça balance pas mal



maintenant que les bases sont posées - on sait qu'on déménage, on sait où - il s'agit de savoir ce qu'on déménage.
et là, j'ai regardé autour de moi, et je fus prise de vertiges et d'un mouvement de panique ... sans rire, , on attend vraiment de moi que je fasse le tri de tout ce qu'on a entassé dans cette grande maison depuis des années pour réduire la masse à un entassement possible dans la maison, nouvelle certes, mais bien plus petite où nous partons dans ... ciel, déjà !!!
frileusement et honteusement, j'ai donc commencé mon tri-en-vu-des-cartons, par la véranda, oui, je sais, la pièce la plus fastoche, mais fallait bien du fastoche pour m'encourager à m'y mettre et pire, à continuer.
les poussines se sont elles aussi courageusement débarassé d'une bonne cinquantaine de jeux-cadeaux-fast-food qui encombraient une énooooorme caisse-plastoc.
joie sur la terre, donc, et une caisse de rangement gagnée, une !
ma véranda doucettement vidée (oui, c'est pas flagrant, mais j'ai fait le vide, si), demain, c'est sûr, j'attaque le garage, avec ces grosses armoires pleines des oeuvres des poussines depuis qu'elle ont su attraper un crayon, de chaussures, de trucs et de machins qu'on va jamais chercher mais qui sont tellement indispensable que j'ai pas encore eu le courage de jeter quoi que ce soit. cette fois, ça va balancer sec, c'est moi qui vous le dit ! fini les dessins qui ressemblent à rien, les chapeaux qu'on met pas, le petit vélo à trois roues ...
- naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!!!!!!!pas mon tit vélo à trois rouuuuuuuuuuuuuuues !!!!!!!
- m'enfin, Petite Chérie, tu as un super vtt bleu, maintenant !
- ouais mais pas mon tit vélo à trois rouuuuuuuuuuuuuuuuues !!!!!!!
- ... ok, pas ton tit vélo à trois roues ... et pas les chapeaux non plus, d'ailleurs, ça peut servir pour les déguisements ... oh le beau dessin que Fille Aînée m'avait fait en petite section, trop mignon, peux pô le jeter, quand même ...
... mouais ...
ça va balancer sec
ou pas           

jeudi 3 mai 2012

périmètre sécurisé, chef !



c'est fait. j'ai crapahuté en reco à 900 km d'ici pour sécuriser le périmètre, en vue d'y rassembler mes troupes dans deux mois.

j'ai défoncé la porte de la maison, que j'ai visité arme au poing, fouillant chaque recoin. après ça, j'ai interpellé un groupe d'otoctones qui vivait là pour les interroger afin d'être sûre qu'ils ne préparaient pas un mauvais coup avant d'abandonner le territoire. la plus récalcitrante fut la plus jeune, 5 ans, qui n'a cessé de m'affirmer qu'ils étaient six, alors que je n'en comptais que cinq, et franchement, les blagues sur le niveau intellectuel des rambos sont infondées, je sais quand même compter jusque six ! jusqu'à ce que je comprenne qu'elle parlait du chien, un rase-motte camouflé dans ses jambes. je les ai jetés au trou tous les deux.

après ça, j'ai fait le tour de la ville, j'ai rampé derrière des palmiers, dézingués des ennemis déguisé en vieux-au-bistrot, torturé quelques indigènes pour les faire cracher le morceau, à savoir l'emplacement exact du supermarché pour le ravitaillement, de la station-service pour les explosifs et des boutiques de fringues les plus proches.

sur ce, j'ai dégotté une école de danse classique, terrée en pleine zone ennemie pour mes rambinettes qui veulent apprendre à faire des pointes. j'ai quand même obtenu qu'elle garde un tutu camouflé et la mitraillette à porté de main, saut de biche ou pas.

avant de quitter la zone, j'ai placé des mines dans les champs tout autour (j'ai épargné les vignes) et j'ai placé un guetteur en haut de chaque palmier.

avec ça, c'est sûr, on va bien s'intégrer ...