je suis une warrior !

je suis une warrior !

si !

je pars en "reco".
je vais voir où on me fait vivre contre mon gré, quelle maison on m'a réservé (et que j'oublie pas de dire merci, vu que c'est une maison, hein), à qui je vais devoir faire des courbettes en rêvant de les fighter grave, inscrire mes filles dans la nouvelle école dont elles ne veulent pas ...

chouette semaine qui s'annonce, les poussines chez Mimi et Popy, l'Homme tout content de migrer, même s'il a la décence de ne pas sourire tout le temps, les collègues de l'Homme et leurs femmes, ravies de se trouver là ... nan, vraiment, ça va être une chouette semaine !

gaffe quand même ....

je suis une warrior !           

je déménage complètement

dans quelques temps (à peine plus de deux mois et demi), je vais déménager. je vis dans le nord, je vais dans le sud.

oh je vous entend, vous qui avez déjà lâché un "qu'est-ce que tu vas être bieeeeen ! le soleil, la mer..."

bon, mettons les choses au point tout de suite, hein :

devant, y'a la plage.

ok. je déteste la plage. qu'est-ce que je m'ennuie, assise sur ma serviette, essayant de trouver une position confortable et pratique, pas possible d'ouvrir un bouquin sinon, je perds les poussines des yeux, elles qui barbottent telles deux petits canetons cancanants. l'eau est froiiiiiiide et le sable, ça vooooole !!!
j'aime pô la plage.

derrière, y'a la montagne.

... j'ai le vertige.
nan, je suis pas de mauvaise volonté, la dernière visite faîte là-bas, l'Homme a voulu me faire voir un magnifique quartier sur les hauteurs, j'ai manqué tourner de l'oeil dans la voiture, je fais pas exprès !
j'aime pô la montagne.

au-dessus, y'a le soleil.

admettons. tant mieux. et en même temps, qu'est-ce qu'on s'en fiche, d'avoir du soleil tout le temps ! je vois d'ici tout le monde qui va décréter que, sous prétexte qu'on est dans un endroit où le soleil est là souvent, il faut manger dehors ! hors, je suis phobique !
oui, je sais, ça fait beaucoup, mais je vous lâche tous mes travers et mes défaut d'abord, histoire ensuite de pouvoir me concentrer sur mes très nombreuses qualités sans avoir l'air prétentieuse.
je disais donc que je suis phobique. je panique rien qu'à la vue d'une mignonne petite abeille, alors que dire de ces vâches de guêpes qui vous tournent autour sans relâche et sans retenue ! alors manger dehors ... d'accord, mais faut savoir que la table risque de valdinguer à la première apparition, quand j'aurais décidé de me mettre à l'abri !
et si je me fais piquer, appelez le samu tout de suite, je suis allergique ! (ben oui, je vais jusqu'au bout des choses)
j'aime pô les bestioles qui volent.

et étant de plus extrêmement attachée à ma région, n'en déplaisent à certains, pensez bien que je n'ai pas crié "youppi" à la vue de l'ordre de mutation de l'Homme.

ajouté à cela deux poussines qui n'envisagent même pas de ne pas voir leur Mimi et Popy ne serait-ce qu'une journée, et on a une bonne vue d'ensemble de l'ambiance des préparatifs ...

il paraît qu'on a pas le choix.

suite donc, au prochain numéro de "je déménage et je garde le sourire"           

lapin !

si j'osais, je dirais ... burp !

quand la période des fêtes familiales se terminent, admettons-le, on est pas fâché.
nan, c'est vrai ! qu'est-ce que c'est bien de se retrouver, partager un bon repas, s'offrir des chocolats ...
mais une fois qu'on s'est bien bisouillé, donné les nouvelles, qu'on a fini tous les plats et le café et que la simple idée du chocolat qu'on va ramener à la maison nous donne mal à l'estomac, on aspire soudainement à la solitude et au jeûne.

j'ai condamné la cuisine

si !

de toute façon, y'a plus de place pour qu'on y entre, les lapins et oeufs en chocolat on squatté tout l'espace.

le pire dans tout ça, c'est qu'il va bien falloir les manger, ne serait-ce que pour libérer le chemin vers le bac à légumes !

voilà, c'est tout le paradoxe : on trouve le moyen de se plaindre tout le temps !
trop de chocolats pour les fêtes, et pas assez juste avant et juste après, quand on se remet au régime, histoire de rentrer dans notre jean préféré et assumer le bikini cet été.

c'est décidé, demain j'arrête !

... pas le chocolat et même pas le régime, nan ...

j'arrête de me plaindre !          

pinaise ! un an !

ben oui ! un an !
un an que j'ai pas posté l'ombre de la queue d'un petiot article dans ce blog.
j'ai pas d'escuse à cette absence, hormis un trop plein d'activité suivi d'un trop plein de fatigue, puis d'un trop plein de mauvaises surprises, et maintenant, un trop plein de situation bancale et décisions à prendre dans un délai même pas imparti.

oui.

après cet anniversaire princesse mémorable, nous avons rejoint les vraies de vraies à disney même, puis on a enchaîné week-end et festivals médiévaux.
là-dessus se sont pointées les vacances, direction le sud et là, le vent a tourné, vacances galères, une m... par jour ! ça a commencé par une arrivée réservoir quasi-vide, sortie d'autoroute ratée, sous les cris hystériques qui me sortait du bec suite à l'énervement de l'Homme alors qu'il se mettait tout seul dans cette situation approximative.
bon.
le lendemain, première sorti à la plage. au bout d'une heure, Petite Chérie , les pieds dans l'eau, pleure à fendre l'âme et Fille Aînée se précipite vers moi "Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiite Maman, y'a du saaaaaang !!!!!!"
Petite Chérie s'était tranché magnifiquement son adorable petit peton, entre deux doiyettes, tel un steack sur l'étal du boucher, en plus sanguinolant. le charmant sauveteur la prend en charge, lui donne du soda, et, me montrant de près la blessure qui manque me faire tourner de l'oeil, me conseille de filer aux urgences. ce que nous !
elle sera reçu quelques heures plus tard ... (ben oui, c'est le principe des urgences) on lui fait respirer du gaz hilarant pour qu'elle oublie qu'on est en train de la raccomoder comme une chaussette précieuse. l'infirmière se marre, elle adore ça, les enfants sous gaz "alors, ils sont quelle couleur, les éléphants, ma belle ?" Petite Chérie ôte un instant son masque pour marquer son mépris "ben, c'est gris, un éléphant !"
bilan, dix jours avec un beau pansement, à changer tous les deux jours par un professionnel. heureusement qu'on reste longtemps en vacances ...
et je parle même pas de la sortie en bâteau, avec un vent à décorner tous les cocus et faire naufrager tous les bâteaux, où Fille Aînée se met à hurler "ON VA TOUS MOURIR !!!!!!!!!", ce à quoi l'Homme lui rit au nez et elle de rétorquer, furieuse "tu feras moins le malin quand on sera tous morts !!!!!!!!"'
j'arrête là, mais j'ajoute que le reste des vacances fut du même accabit et que cela dura plus de trois semaines ...

plus tard, revenu dans notre belle région bien tranquille, nous avons fêté les 8 ans de Fille Aînée, sur le thème des sirènes et fonds marins, ce qui m'a bien occupée et amusée.
et il y a trois semaines, à nouveau l'anniversaire de Petite Chérie, six ans, sur le thème des fées.
la poule s'en donne à coeur joie !

et nous voilà, déjà au printemps, et face à bien des soucis, la poule va tenter d'assurer ...